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Lundi 19 Août 1940

Triste journée. Il n’a pas arrêté de pleuvoir et nous avons travaillé dehors du matin au soir.

Ce mauvais temps n’est pas fait pour me donner des idées roses. J’ai eu le cafard toute la journée. Quand donc viendra le départ ?

Pourvu que je ne sois pas obligé de passer l’hiver ici. Les soirées doivent y être interminables et il ferait si bon chez moi, auprès de ma chère petite femme.